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Résumé

La création du Secrétariat Général à la recherche relevait, dans le chef de l’autorité de tutelle, du besoin de redorer le blason terni de l’enseignement supérieur et universitaire congolais. En effet, le classement international des universités est fonction de leur production intellectuelle. Cette production qui s’inscrit dans l’une des trois missions de l’enseignement supérieur, à savoir : enseigner, faire de la recherche et rendre service à la société place la recherche au cœur du système universitaire. C’est dire que les enseignants doivent apprendre à enseigner le produit de leurs recherches en même temps que ce produit résout les problèmes de la société. Autant dire qu’il nous faut tronquer notre costume de professeur de tel ou tel autre cours pour celui du spécialiste de notre discipline. Ce qui laisse résonner en écho les mots naguère prononcés par Hegel qui se voulait philosophe et que les autres étaient des professeurs de philosophie.

La tâche est immense lorsqu’il faut redynamiser un secteur où la léthargie s’était emparée de tout le monde. Ecrire pour cette engeance de paresseux ressemble à un réveil douloureux après un doux sommeil. Personne ne nous demandait des comptes : le contrat de performance par la production intellectuelle était le cadet de nos soucis. Nous ne produisions plus que sur commande : il faut monter de grade. Dès que l’objectif poursuivi était atteint, nous plongions dans nos vieux travers de la paresse intellectuelle, nous contentant de reproduire les trouvailles des autres dont l’ancrage local est le plus souvent incertain. Pourtant, notre métier nous impose une exigence de production désintéressée pourvu que celle-ci serve à la société.

Cet effort de production intellectuelle désintéressée est celui des contributeurs à ce nouveau numéro de la Revue Congolaise de Gestion. Il sied de comprendre ici qu’en dehors de l’accent mis sur la gestion, la revue reste ouverte à tous les apports interdisciplinaires ...

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